Fin d’expat : Liliam DUBOST

Nom : LILIAM DUBOST

Age : 46 ans

Occupation(s) : Bénévole pour l’association Fenador, galinhas de Cacuaco, pour VEA, mère et épouse.

Originaire de : Bogota, Colombie, citoyenne du monde depuis plus de 30 ans.

Qu’est-ce qui vous a amené en Angola ? 
Mon mari a été nommé en Angola et nous sommes arrivés en 2020 en pleine pandémie.

Qu'est-ce qui vous en fait partir ?
 Nous partons parce que mon mari a été nommé dans un autre pays.

Où allez-vous pour vous échapper de Luanda ?
 Cabo Ledo, belles plages à proximité de Luanda.

Madrinha (petite mère) mais avec mon fond de langue espagnole je sens que l’on me dit petite fée.

Personnes merveilleuses qui voient le bon côté de la vie, malgré les difficultés. Des gens très polis et qui adorent échanger dans leur langue.

Nous n’avons malheureusement pas eu de visites pendant notre séjour, compte tenu de la pandémie. Mais sans hésiter le Namibe, la visite obligée des deuxièmes chutes d’Afrique, celles de Kalendula ; aussi j’aurais profité pour leur faire découvrir les merveilleux milliers de kilomètres de sable doux de l’océan Atlantique.

 

Difficile à dire ! Il y en a tant à la fois excitante et enrichissante ! Pour n'en citer que deux :

Je suis devenue bénévole pour l’association Fenador.  Cette association permet d’aider les personnes avec un handicap moteur (dû surtout à la poliomyélite, accidents de la route et pour les plus âgés d’entre eux victimes collatérales de l’ancienne guerre civile). Chaque fois que je suis allée les voir (2 à 3 fois par mois) leurs sourires et bonne humeur m’ont fait oublier les petits ou grands soucis de la vie. Je suis pleine d’admiration pour leur résilience, l’envie qu’ils ont de travailler, leur art. Je vous recommande d’acheter leurs produits faits en papier mâché, les fameuses poules de Cacuaco. Grâce à vos achats ou vos donations, vous permettez à ces personnes de vivre dignement et permettez aux enfants du village d'aller à l'école.

Dans un autre registre, nous avons été visiter la fazenda Cabuta. Nous nous sommes perdus dans le chemin de retour, pas de signal, pas d’internet (d’où l’intérêt de charger vos cartes pour le trajet sur le téléphone avant de partir). Mais nous avons vu des paysages merveilleux et transité sur des routes praticables seulement avec des gros 4x4.

Dans la rubrique des bonnes adresses  vous en trouverez plein... Je recommanderai Mbawa avec ses savons artisanaux, son "mojito vierge" et son café. L’arrivée au restaurant est assez surprenante puisqu’il n’est pas du tout visible depuis la rue.

J’adore Sakocuia (Maria possède des beaux exemplaires de l’artisanat local), « mes » galinhas de cacuaco, etc

Pouvoir aider les gens dans notre nouvelle destination, la découvrir tout en gardant la santé, en ayant plein de visites de la famille et amis.