Le café en Angola, une histoire à réinventer
Saviez-vous qu’avant la guerre civile, l’Angola figurait parmi les 5 premiers pays exportateurs de café ? Selon un rapport de l’Inca de 2017 (Institute nacional de café), en 1973, il a même atteint la 3e place grâce aux 218 700 tonnes produites cette année-là. Le café représentait alors la 2e source de richesse du pays après le pétrole.
Depuis, la production a continué de baisser. Entre 2010 et 2015, la quantité a difficilement atteint au total 77680 tonnes dont 50000 tonnes ont été destinées à l’export (principalement en Espagne, Italie, Allemagne et Portugal). L’âge d’or est bien loin. Le secteur se retrouve avec des défis de taille à relever comme la modernisation des outils et la multiplication des plants.
Avec la crise du pétrole, outre le développement du tourisme, le gouvernement tente de plus diversifier ses sources de produits exportables.
Des initiatives existent, comme celle de l’Inca qui a distribué 20000 plants de café arabica gratuitement à des agriculteurs de la province de Huambo, dans le sud du pays, selon un article de l’Agência Angola Press datant de janvier 2019.
Mais le climat favorable et le potentiel de l’Angola donne une vraie légitimité au pays pour prétendre refaire de la production du café une source de richesse majeure.