ONG internationales
Ce dossier répertorie les ONG internationales présentes et actives en Angola
Africare
ONG américaine, installée depuis plus de 20 ans en Angola, axée sur le développement rural et la santé.
A Luanda, Africare fait régulièrement appel à des bénévoles pour participer notamment aux campagnes de vaccinations contre la polio, organisées par le gouvernement angolais en collaboration avec l’UNICEF et d’autres ONG.
Adresse : Rua Joaquim Cordeiro de Mata (Maianga), proche de la rue Marien N'Gouabi (Martal).
Site : www.africare.org
Dom Bosco- centre de formation
Dom Bosco est une organisation catholique axée sur l'éducation et la formation à l’emploi.
Le centre salésien de formation générale et professionnelle est situé dans la municipalité de Sambizanga.
Présentation de Dom Bosco
L'association est présente en Angola depuis 1980, mais en raison de la guerre leur premier projet éducatif a commencé en 1994 .
Ils sont actuellement en service dans sept provinces de l'Angola et 13 paroisses .
Ils travaillent actuellement à Luanda sur les projets suivants :
1 ) deux écoles principales de 3 à 18 ans de respectivement 1500 et 3500 autres étudiants. 3 sessions d'horaires de 7h à 22h30.
2 ) les pépinières pour les enfants les défavorisés entre 3-5 ans (350 enfants). Les enfants viennent pour 4-5 heures par jour où ils sont nourris et reçoivent une chance de jouer et de participer à des activités . Financées par des dons .
3) la formation professionnelle scolaire est organisée pour les 16-18 ans (2400 étudiants inscrits) . Le gouvernement fournit une aide et les étudiants paient aussi des frais minimes pour leur éducation. Ils enseignent la menuiserie, l' informatique, l'hôtellerie, la cuisine, la couture, des cours de réparation A/C, etc. Après l'obtention du diplôme, l'insertion professionnelle est une priorité auprès des entreprises locales.
4) Programme d'aide aux enfants de la rue (enfants autour de 18 ans). Le jeudi, ils vont dans une zone autour de 1 de Mayo pour aller à la rencontre des enfants des rues. L'association leur montre un film, leur donne de la nourriture et des boissons, et leur parle des moyens d’améliorer leurs vies. Ce projet est en place depuis dix ans. Ils invitent les enfants à marcher vers les centres de Dom Bosco pour les activités , la nourriture, et le soutien pour les aider à sortir de la rue. Il y a 60 enfants dans ce programme vivant dans l'une des maisons de Don Bosco et 30 dans la rue. 24 enseignants travaillent avec eux .
5) Sports & Musique . Il ya 500 enfants du quartier environnant qui participent à des sports comme le football , le basket-ball , la capoeira , le roller , etc . Ce sont des enfants différents de ceux qui participent aux autres programmes. L'objectif principal est d'aider à réduire la violence dans les quartiers en offrant aux enfants une sortie. pour la musique, Ils ont 38 instruments (trompettes, saxophone , etc ) mais rencontre des difficultés de trouver un professeur de musique. Projet d'une classe de peinture dans un proche avenir .
6) Établissement de santé . 3 installations avec en moyenne 200 visites/ jour. L'un est axé sur le sida , un autre avec un laboratoire , et un pour la pratique générale. Ces cliniques sont utilisées par tous dans la communauté .
Handicap International Angola
Handicap International travaille en Angola depuis le milieu des années 90, initialement pour venir en aide aux nombreuses victimes de mines antipersonnel. L'année 2002 a vu la fin d'une guerre civile qui a duré trois décennies et coûté la vie de centaines de milliers de personnes. Des milliers d'angolais ont été victimes d'accidents causés par des mines antipersonnel ou des engins de guerre non explosés.
Handicap International avait donc créé des centres de réadaptation et fourni des prothèses aux personnes amputées.
Après la guerre, à partir de 2003, Handicap International a étendu le champs de ses activités dans le pays. Avec le projet d'éducation aux risques des mines, l'organisation a travaillé dans les domaines de la prévention et de la sensibilisation. Des agents de sensibilisation se rendaient dans les zones touchées pour avertir les habitants des dangers encourus à cause de ces innombrables mines toujours enfouies dans le sol. Une tâche difficile, les angolais désirant surtout, après des années de guerre, rentrer au plus vite dans leur village et cultiver leurs terres...
Handicap International s'est aussi occupé des personnes présentant d'autres types de handicap comme la polio, les amputations et les lésions consécutives à un accident, ... notamment via la réadaptation à base communautaire (RBC). La RBC permet aux personnes moins valides de bénéficier de soins de réadaptation dans leur propre communauté, avec l'aide d'amis et de leur famille. D'autres projets ont été mis en place pour donner la possibilité aux personnes handicapées d'avoir elles-mêmes une source de revenus.
En 2005, Handicap International a remis la gestion de ses centres de réadaptation physique entre les mains des autorités angolaises. Dans le courant de l'année 2012, les angolais deviendront pleinement responsables des autres actions mises en place par Handicap International en Angola. Jusqu'à la fin de 2013, Handicap International continuera à soutenir certains projets à distance. Il appartient désormais aux angolais de prendre leur avenir en mains.
HCR
Mission du HCR
Les Nations Unies ont donné pour mandat au HCR de conduire et de coordonner l'action internationale pour la protection des réfugiés à travers le monde et la recherche de solutions à leurs problèmes.
La mission première du HCR est de chercher à garantir les droits et le bien-être des réfugiés. Le HCR recherche des solutions durables aux problèmes des réfugiés en les aidant à rentrer chez eux ou à s'installer dans un autre pays.
Ceci est un résumé des déclarations du porte-parole du HCR Adrian Edwards - à qui toute citation peut être attribuée - lors de la conférence de presse du 7 février 2012 au Palais des Nations à Genève.
« Le HCR met en œuvre un ensemble de stratégies globales visant à mettre fin à trois situations de réfugiés prolongées parmi d'autres en Afrique, particulièrement celles concernant les réfugiés angolais, libériens et rwandais.Ces stratégies visent à trouver des solutions pour que le plus grand nombre possible de réfugiés angolais retournent dans leur pays d'origine ou s'établissent dans leur pays d'asile. Le HCR recommande que les Etats continuent à mettre en œuvre tous les aspects des stratégies globales menant à la cessation du statut de réfugié au 30 juin 2012 pour les Angolais…
En Angola, un conflit long de 40 ans ayant forcé des millions d'angolais à s'exiler s'est finalement conclu par un accord de paix durable en 2002. Alors que la majorité des réfugiés angolais sont depuis retournés dans leur pays d'origine, plus de 131 000 personnes sont toujours exilées, principalement en République Démocratique du Congo et en Zambie. Près de la moitié d'entre elles ont fait part de leur souhait de rentrer en Angola. »
Entre 2003 et 2007, le HCR avait aidé quelque 57 000 angolais à rentrer chez eux depuis la RDC. Il reste aujourd'hui environ 80 000 réfugiés angolais en RDC, la plupart installés depuis plus de 10 ans. Quelques 20 000 réfugiés angolais ont confirmé leur intention de rentrer volontairement dans leur pays d'origine, au terme de plusieurs années d'exil en RDC (In Afriquinfos).
Adresse :
Rua Comandante Dangeureux - Maianga (proche du « Big One »)
MAG - Mines Advisory Group
MAG aide les personnes touchées par les conflits en apportant un savoir-faire local, en effectuant le déminage physique des restes de guerre et en offrant sensibilisation, formation et emplois aux partenaires locaux pour qu'ils puissent reconstruire leurs communautés.
MAG apporte des solutions aussi bien en terme de déminage que de sensibilisation, notamment par l'emploi, la détection de métaux, le marquage de mines et de munitions non explosées, l'utilisation de chiens détecteurs de mines et d'importantes machines, la destruction d'armes légères et de petit calibre, de nouvelles technologies et bien d'autres encore.
MAG a reçu conjointement le Prix Nobel de la Paix en 1997, récompensant ainsi son travail avec la Campagne Internationale pour Interdire les Mines (ICBL), aboutissant en 1997 à la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel et commue également sous le nom de Traité d'Ottawa.
Adresse :
198 rua Julio A Carvalho
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Samu Social International
Toutes les grandes villes du monde génèrent de la décohésion sociale, de la perte de sens et de l’exclusion, entrainant de nombreuses personnes dans la rue. Luanda n’échappe pas à la règle et ici de nombreux enfants sont touchés. Le Samusocial International en Angola va à leur rencontre, tous les soirs, dans les rues, afin de leur offrir une aide médicale et psychosociale d’urgence et tenter de rechercher avec eux et ses partenaires des solutions de plus long terme.
L’appui du Samusocial International, outre le travail en rue, se manifeste à travers l’organisation de formations régulières s’adressant à l’ensemble des structures partenaires (les institutions publiques et autres centres d’accueil) et de séminaires d’échanges de pratiques, visant à renforcer le travail en réseau et, pourquoi pas, à constituer un registre de plaidoyer.
Afin de bénéficier de l’appui des structures existantes, le Samusocial International en Angola travaille en partenariat avec le Centre Arnaldo Janssen, centre d’accueil d’enfants, prenant en charge de manière permanente plus de 120 garçons de 10 à 18 ans.
Pour avoir des renseignements sur le Samusocial International en Angola :
www.samu-social-international.com
Centre d'accueil d'enfants Arnaldo janssen
Le Centre Arnaldo Janssen est un centre d’accueil de jeunes garçons. C’est l’un des plus grands sur Luanda puisqu’il accueille environ 120 enfants de manière permanente. Afin de garantir une prise en charge la meilleure possible et ainsi de faciliter la réinsertion de ces enfants, il propose une palette d’activités : scolarisation, formation professionnelle (électricité, informatique, serrurerie, etc.), accompagnement dans les démarches administratives, organisations d’activités extra-scolaires (peinture, capoeira, etc.).
Même si ce centre a pour objectif final, la réinsertion des enfants dans leur milieu familial, nombreux sont ceux qui y vivent depuis des années sans perspective future de retour dans un environnement plus favorable.
Comment aider ce centre ?
Ce centre, comme de nombreuses autres structures, pâtit de la diminution de ses financements (outre l’appui du Samusocial International, il bénéficie de partenariats avec l’ONG Children Fund et le Programme Alimentaire Mondial – PAM – des Nations Unies, mais il a récemment perdu le soutien financier de l’un de ses donateurs les plus importants, le pétrolier BP).
Ses besoins sont nombreux, en terme de donations matérielles (livres, habits, matériel scolaire, nourriture, médicaments, etc.) mais aussi en terme de volontariat (cours de soutien scolaire, cours de français, organisation d’activités extra-scolaires en tout genre : sportives, culturelles, etc.).
Par ailleurs, le centre est en train de mettre en place un programme de parrainage.